D’où vient le nom de… la ruelle Poirette

Un grognard natif d’Etrépilly : Jean-Pierre Poirette est né le 21 février 1773 à Etrépilly, fils de Gabriel Poirette et de Marie Geneviève Lolliot.

Il entre le 15 mars 1793 dans l’armée à l’âge de 19 ans comme soldat au 19ème régiment de chasseur. Il passe le 12 floréal an 2 (1er mai 1794) à la 19ème demi Brigade d’Infanterie légère, puis à la 6ème demi Brigade d’Infanterie légère le 1er nivôse an 5 (21 décembre 1796). Il devient Caporal le 21 prairial an 11 (10 juin 1803) et est nommé Sergent le 9 prairial an 12 (29 mai 1804) et breveté légionnaire le 1″ octobre 1807.

En temps de guerre, il est, de 1793 à l’an 7 dans l’armée de l’ouest, de l’an 8 à l’an 9 en Italie, de l’an 12 à l’an 13 aux côtes d’océan, au camp de Montreuil sur Mer, de l’an 14 à 1807 à la Grande Armée et de 1808 à 1809 à celle d’Espagne.

Il est blessé trois fois le 17 nivôse an 9 (7 janvier 1800) à Montebello (Italie) d’un coup de feu, le 8 février 1807 à Eylau, d’un second coup de feu reçu à la main gauche et de deux coups de baïonnette à l’estomac en Espagne. Il est fait prisonnier à la guerre d’Espagne.

Décoré Chevalier de la Légion d’Honneur vers 1810, c’est à cette époque qu’il se retire à Etrépilly dans la maison semble-t-il où habite Monsieur Vapaille.

Le 19 février 1811 à Etrépilly, il prend pour épouse Marie Magdeleine Denisot, fille de Antoine Germain Denisot et de Marie-Madeleine Duguet. Il est décédé le 11 mars 1855 à Etrépilly.

L’ancienne Ruelle de l’Abreuvoir (plans de 1733, 1814) puis Ruelle Jourdain (1840) est rebaptisée Ruelle Poirette.