La Thérouanne

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Notre village, situé en fond de vallée, se caractérise par un étirement de ses habitations qui suivent le lit de la rivière Thérouanne. Elle prend officiellement sa source à Saint- Pathus, mais le ru de Vaux en amont de 2,5 km dans l’Oise alimente aussi la rivière. Le cours principal s’étend sur 23 km.

L’utilisation de l’eau a bien changé, la force hydraulique n’est plus exploitée sur notre rivière. Les moulins à eaux en étaient les principaux utilisateurs. Leur arrêt a provoqué indirectement une dégradation de notre rivière.

Ci-dessus : Le pont des planches

L’eau était un outil de travail, il fallait donc veiller à ce que son débit soit suffisant pour faire tourner les moulins.
L’exploitation des marais et leurs entretiens étaient aussi très bénéfiques en période de crues. Les divers fossés permettaient de limiter la montée de l’eau tout en la laissant repartir une fois la crue terminée. L’eau de la Thérouanne de nos jours, sert toujours à alimenter le canal de l’Ourcq, pour environ les 2/3 de son débit.

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Ci-dessus : un ancien moulin d’Etrépilly (situé vallée du moulin)

La séparation de la rivière se fait au niveau du Gué à Tresmes. Le tiers restant suit le cours naturel et se jette dans la Marne de l’autre coté de Congis sur Thérouanne. En 1968, 8 communes (Congis sur Thérouanne, Douy la ramée, Etrépilly, Forfry, Marcilly, Oissery, Puisieux et Trocy en Multien) riveraines de la Thérouanne, ont créé un syndicat d’aménagement et d’entretien de la rivière, car son état se dégradait. Durant les années 70, de gros travaux ont été réalisés (curage, recalibrage et protections des berges). En 1973, Marchémoret et Vincy manoeuvre ont adhéré au syndicat.

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Ci-dessus : La Thérouanne à Oissery et le pont de Oissery

De 1986 à 1994, à force de volonté, l’ensemble des communes composant le bassin versant (178 km²), soit 22 au total, ont rejoint l’organisme. En 1992, une étude du cabinet Hydratec a été faite pour limiter l’incidence des inondations. Cette étude n’a pas donné suite à des travaux du fait de l’arrivée des lois sur l’eau qui demandaient des prises en considérations plus importantes des différents aspects de la rivière et notamment la préservation de l’environnement.

De 1998 à 2003, l’ensemble du lit principal à été nettoyé. Suite aux diverses inondations de 2000 et 2001, une nouvelle étude à été lancée sur l’ensemble du basin versant, pour prendre en considération les problèmes liés à la rivière mais aussi des rus affluents de la Thérouanne. Les conclusions du bureau d’études SETEGUE ont été remises en 2005. Les inondations, mais aussi la qualité de l’eau et le lessivage (érosion) des sols, ont fait l’objet de préconisations qui vont êtres suivies par le syndicat. La création ou la remise en service de zones de rétention ou d’expansion des crues, ainsi que des aménagements en plaines pour limiter l’érosion et la pollution vont être réalisés.

Le syndicat aujourd’hui s’appelle le S.M.A.E.R.T.A : Syndicat Mixte d’Aménagement et d’ Entretien de la Rivière Thérouanne et de ses Affluents.