Un républicain natif d’Etrepilly : Henry Stanislas Vilcoq


Henry-Stanislas Vilcoq est un personnage énigmatique. Il n’a pas encore été l’objet d’une étude historique quoique son nom soit souvent évoqué ; la plupart des auteurs ignorent jusqu’à son prénom, pourtant, ses activités militantes sont d’un grand intérêt.

Il est né le 5 Juin 1910 à Etrépilly, fils de Jean-Henry Vilcoq, boulanger à Etrépilly et de Geneviève Virginie Ducerf.

Gradué en droit, il a exercé plusieurs professions : huissier de justice, fabriquant de briques…

On le surnommait « la jambe de bois » car il avait perdu une jambe, semble-t-il à la suite d’un duel.

Il a joué un rôle relativement important dans les sociétés secrètes républicaines notamment les Familles et les Saisons. Il figurait parmi les meneurs de l’aile extrémiste qui prônait les doctrines de Babeuf. Il a contribué à créer une société secrète, les « Phalanges démocratiques«  qui s’est fait remarquer par des publications clandestines très virulentes en particulier un journal, « Le Moniteur Républicain ». Cette feuille en appelait au régicide ! Ceci lui a valu le 30 novembre 1839, une condamnation à huit ans de prison et à 10 000 francs d’amende. Il a subi sa peine au Mont Saint-Michel en compagnie de Barbès et Blanqui puis à Doullens. Il n’a été gracié que le 5 août 1847.

Il s’installa alors à Paris et créa une agence de contentieux et de gestion immobilière. On perd sa trace à partir de 1850. Voilà tout ce que l’on sait à son sujet et c’est bien peu. On ignore la date et le lieu de son décès (sans doute Paris). Il avait un beau-frère qui lui rendait visite en prison mais on ne connaît pas son nom.